OHCHR / BURUNDI HUMAN RIGHTS - FRENCH

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La Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homm,e Marta Hurtado, a dit, “Nous sommes gravement préoccupés par la répression croissante des voix critiques au Burundi, suite à la récente détention de cinq défenseurs des droits humains et à l'emprisonnement d'un journaliste.” HCDH
Description

STORY: OHCHR / BURUNDI HUMAN RIGHTS - FRENCH
TRT: 01:46
SOURCE: OHCHR
RESTRICTIONS: PLEASE CREDIT OHCHR ON SCREEN
LANGUAGE: FRENCH / NATS

DATELINE: 21 MARCH 2023 GENEVA, SWITZERLAND

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Shotlist

1. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
2. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Nous sommes gravement préoccupés par la répression croissante des voix critiques au Burundi, suite à la récente détention de cinq défenseurs des droits humains et à l'emprisonnement d'un journaliste.”
3. Med shot, exterior shot, entrance, Palais Wilson
4. SOUNDBITE (English) Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH):
“Les cinq personnes ont été accusées de rébellion, d'atteinte à la sécurité intérieure et d'atteinte au bon fonctionnement des finances publiques. Ces accusations semblent fondées uniquement sur leur association avec une ONG internationale de défense des droits humains, Avocats sans Frontières. Cependant, travailler avec une organisation non gouvernementale, même si elle n'est pas enregistrée au Burundi, n'est pas - et ne devrait pas être - interdit par la loi burundaise.”
5. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson
6. SOUNDBITE (English) – Marta Hurtado, Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) :
“Cette répression de la société civile survient alors que l'on assiste également à une atteinte à la liberté de la presse au Burundi. Le cas de Floriane Irangabiye, une journaliste qui a passé plus de six mois en prison simplement pour avoir fait son travail, en est un exemple. Le 2 janvier 2023, elle a été condamnée à 10 ans de prison et à une amende d'un million de francs burundais (environ 500 USD) pour avoir prétendument porté atteinte à l'intégrité du territoire national.Nous demandons instamment aux autorités burundaises de respecter pleinement les normes des droits de l'homme relatives à la liberté d'expression et d'association, de libérer ces personnes et d'annuler les charges retenues contre elles, qui découlent d'un comportement protégé par la législation relative aux droits de l'homme.”
7. Wide shot, exterior shot, Palais Wilson

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Storyline

La Porte-Parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH), Marta Hurtado, a dit, “Nous sommes gravement préoccupés par la répression croissante des voix critiques au Burundi, suite à la récente détention de cinq défenseurs des droits humains et à l'emprisonnement d'un journaliste.”

Les cinq personnes ont été accusées de rébellion, d'atteinte à la sécurité intérieure et d'atteinte au bon fonctionnement des finances publiques.

Ces accusations semblent fondées uniquement sur leur association avec une ONG internationale de défense des droits humains, Avocats sans Frontières.

Marta Hurtado a continue, “Cependant, travailler avec une organisation non gouvernementale, même si elle n'est pas enregistrée au Burundi, n'est pas - et ne devrait pas être - interdit par la loi burundaise.”

Elle a aussi dit, “Cette répression de la société civile survient alors que l'on assiste également à une atteinte à la liberté de la presse au Burundi.

Le cas de Floriane Irangabiye, une journaliste qui a passé plus de six mois en prison simplement pour avoir fait son travail, en est un exemple.

Le 2 janvier 2023, elle a été condamnée à 10 ans de prison et à une amende d'un million de francs burundais (environ 500 USD) pour avoir prétendument porté atteinte à l'intégrité du territoire national.

Hurtado a dit, “Nous demandons instamment aux autorités burundaises de respecter pleinement les normes des droits de l'homme relatives à la liberté d'expression et d'association, de libérer ces personnes et d'annuler les charges retenues contre elles, qui découlent d'un comportement protégé par la législation relative aux droits de l'homme.”

[ENGLISH VERSION]

The spokesperson for the UN High Commissioner for Human Rights (OHCHR), Marta Hurtado, said, “We are seriously concerned by the increasing crackdown on critical voices in Burundi following the recent detention of five human rights defenders and the imprisonment of a journalist.”

The human rights defenders – Sonia Ndikumasabo, Marie Emerusabe, Audace Havyarimana, Sylvana Inamahoro and Prosper Runyange – were arrested on 14 February in connection with their human rights work.

On 15 March, the Court of Appeal upheld a High Court ruling to keep them in detention pending trial.

The five have been charged with rebellion, undermining internal security and undermining the proper functioning of public finances.

These charges appear to be based solely on their association with an international human rights NGO, Avocats sans Frontières. Working with a non-governmental organization, even one not registered in Burundi, is not – and should not be - prohibited under Burundian law.

This crackdown on civil society comes as we are also seeing an assault on press freedom in Burundi. An example of this is the case of Floriane Irangabiye, a journalist who has spent more than six months in prison simply for doing her job.

She was arrested in August last year while visiting from Rwanda, in connection with a radio interview she did with two other foreign-based Burundians – a fellow journalist and a human rights defender.

On 2 January 2023, she was sentenced to 10 years in prison and fined one million Burundian francs (about USD 500) for allegedly undermining the integrity of the national territory.

Suppression of civil society, often based on legislation inconsistent with the State’s human rights obligations, has been a consistent trend in Burundi since the 2015 electoral crisis, which forced many human rights defenders and journalists into exile.

Hurtado said, “We urge the Burundian authorities to fully uphold human rights standards regarding freedom of expression and association, release these individuals and quash the charges against them that stem from conduct protected under human rights law. We further urge the authorities to create a safe and conducive environment for the work of human rights defenders and journalists, free from intimidation and retaliation. It is equally important to review laws on media and non-profit organizations, so they are in line with the international standards.”

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24348
Production Date
Creator
OHCHR
Alternate Title
unifeed230321b
Subject Topical
Geographic Subject
MAMS Id
3022953
Parent Id
3022953