UNHCR / DRC GOMA INTERVIEW - FRENCH

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An exclusive interview with Nathalie Bussien, UNHCR Senior Protection Officer, who was in Goma when a non-state armed group entered the city on January 27. She provided firsthand insights into the worsening humanitarian crisis in the eastern Democratic Republic of the Congo (DRC), the challenges of delivering aid, and the urgent needs of displaced communities. UNHCR
Description

STORY: UNHCR / DRC GOMA INTERVIEW – FRENCH
TRT: 3:05
SOURCE: UNHCR
RESTRICTIONS: PLEASE CREDIT UNHCR ON SCREEN
LANGAUGE: FRENCH / NATS

DATELINE: 14 FEBRUARY 2025, GENEVA, SWITZERLAND

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1. Close up, UN Flag

14 FEBRUARY 2025, GENEVA, SWIZERLAND

2. SOUNDBITE (French) Nathalie Bussien, UNHCR Senior Protection Officer:
« Les dernières semaines ont été vraiment intenses à Goma et ses environs. Fin janvier, on a vu une intensification du conflit avec les combats qui se rapprochait de plus en plus de la ville, ce qui a conduit des milliers de personnes déplacées internes à chercher refuge aux abords de la ville et dans la ville, notamment dans ce qu'on appelle les centres collectifs, à savoir en occupant des écoles et des églises, mais aussi en essayant de trouver des familles d'accueil pour avoir un toit. Le 27 janvier, les combats ont eu lieu dans la ville directement et moi personnellement, j'étais à la maison à ce moment là et durant toute la journée, il y a vraiment eu des coups de feu, des bombes qu'on pouvait, qu'on pouvait entendre. Et ça, c'est ce que partagait à ce moment là, toute la population dans une situation où on avait des coupures d'eau, d'électricité, d'Internet. Donc une situation extrêmement difficile et qui a également conduit à des conséquences dramatiques en l'occurrence plusieurs centaines, voire milliers de personnes qui ont été tuées, notamment des civils. Énormément de personnes qui ont été blessées, ce qui a conduit à créer une pression sur le secteur de la santé, notamment les hôpitaux, pour pouvoir accueillir et soigner ces personnes. On a également noté beaucoup d'engins explosifs qui n'ont pas explosé et qui sont éparpillés dans la ville. Et puis également des violences sexuelles qui sont une problématique dont surtout les femmes et les filles ont été confrontées et continuent d'être confrontées avec des difficultés d'accès aux services pertinents pour pouvoir répondre à leurs besoins, que ce soit en matière psychosociale, de santé juridique, etc. Maintenant, malheureusement, on voit aussi que le conflit continue à s'étendre. A l'heure actuelle, le conflit tend à se rapprocher notamment de la ville de Bukavu, dans le Sud Kivu, avec des risques supplémentaires pour les gens qui vivent dans cette ville et aux alentours notamment des risques liés au fait que ces personnes vont être amenées potentiellement à devoir bouger également pour se protéger et donc devoir également trouver un abri, pouvoir accéder à l'eau, etc. Et certaines d'entre elles seront également éventuellement amenées à passer les frontières et à se rendre dans un autre pays et de devoir demander l'asile. »

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3. Close up, UN Flag

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Storyline

An exclusive interview with Nathalie Bussien, UNHCR Senior Protection Officer, who was in Goma when a non-state armed group entered the city on January 27. She provided firsthand insights into the worsening humanitarian crisis in the eastern Democratic Republic of the Congo (DRC), the challenges of delivering aid, and the urgent needs of displaced communities.

UNHCR, the UN Refugee Agency, is alarmed by the rapidly worsening humanitarian crisis in the Democratic Republic of the Congo (DRC) as the continued lack of access to displaced people hampers aid provision at scale.

Hundreds of thousands of displaced people are now living in overcrowded makeshift shelters, churches, schools, and hospitals. In Goma families are also impacted by the considerable increase in crime. While some 100,000 have attempted to return to their home areas, where houses have been damaged and there are little or no essential services, many remain stranded in collective centers, damaged IDP sites, or with host communities. Displaced people reported that fear of unexploded ordnances, destroyed homes and lack of basic services are major obstacles to their safe return.

UNHCR calls for an immediate cessation of hostilities to ensure the safety of civilians and urges all parties to stop attacks on civilian infrastructure and guarantee unhindered humanitarian access.

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27984
Production Date
Creator
UNHCR
Alternate Title
unifeed250214f
Subject Topical
MAMS Id
3339215
Parent Id
3339215